Petit-Fils de Clovis et roi de Bourgogne, il connut cette époque féroce
et cruelle où la reine Frédégonde fit assassiner sa sœur, son
beau-frère, son mari et l'évêque Prétextat. Clotaire II fit périr
Brunehaut, reine d'Austrasie, en l'attachant à un cheval au galop.
Lui-même, saint Gontran fit bien quelques écarts dans la fidélité
conjugale, répudia sa femme, en vint à tuer son médecin, crimes qu'il
ajoutait à bien d'autres. Et puis, il se convertit, pleura ses péchés
pendant le reste de sa vie, racheta ses fautes par ses grandes
libéralités envers les pauvres, qui le surnommèrent "le bon roi
Gontran". Vers la fin de sa vie, il entra au monastère Saint Marcel de
Chalon sur Saône. Peu après sa mort, il fut proclamé saint par son
peuple.
À Chalon-sur-Saône, en 592, le trépas de saint Gontran, roi de
Bourgogne, qui expia ses fautes dans la pénitence et la piété et
multiplia les dons en faveur des pauvres, des églises et des monastères.
Commentaires
Enregistrer un commentaire