Saint 26 décembre : Saint Étienne 1er Martyr pour Christ et Patron des Diacres ; Maux de Tête; Chevaux; Maçons
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 Naissance: inconnue
 Décès inconnue (entre 31 et 39)  Jérusalem, (Empire romain) 
Autres noms: Stéphanos 
Vénéré par Église orthodoxe Église catholique Églises des trois conciles Églises luthériennes Communion anglicane 
Fête 26 décembre en Occident 27 décembre en Orient 
 Saint patron Diacres, pavetiers, Arte della Lana, Serbie, etc."Etienne,
 homme rempli de foi et de l'Esprit Saint, Philippe, Prochore, Nicanor, 
Timon, Parménas et Nicolas prosélyte d'Antioche. On les présenta aux 
Apôtres et, après avoir prié, ils leur imposèrent les mains" (Actes 6, 5-6).
Le geste de l'imposition des mains peut avoir diverses significations. Dans l'Ancien Testament, ce geste a surtout la signification de transmettre une charge importante, comme le fit Moïse avec Josué (cf. Mb 27, 18-23), désignant ainsi son successeur. Dans ce sillage, l'Eglise d'Antioche utilisera également ce geste pour envoyer Paul et Barnabé en mission aux peuples du monde (cf. Ac 13, 3). C'est à une imposition analogue des mains sur Timothée, pour lui transmettre une fonction officielle, que font référence les deux Epîtres de Paul qui lui sont adressées (cf. 1 Tm 4, 14; 2 Tm 1, 6). Le fait qu'il s'agisse d'une action importante, devant être accomplie avec discernement, se déduit de ce que l'on lit dans la Première Epître à Timothée: "Ne te hâte pas d'imposer les mains à qui que ce soit. Ne te fais pas complice des péchés d'autrui" (5, 22). Nous voyons donc que le geste d'imposition des mains se développe dans la lignée d'un signe sacramentel. Dans le cas d'Etienne et de ses compagnons, il s'agit certainement de la transmission officielle, de la part des Apôtres, d'une charge et, dans le même temps, d'une façon d'implorer la grâce de Dieu pour qu'ils l'exercent.
Le geste de l'imposition des mains peut avoir diverses significations. Dans l'Ancien Testament, ce geste a surtout la signification de transmettre une charge importante, comme le fit Moïse avec Josué (cf. Mb 27, 18-23), désignant ainsi son successeur. Dans ce sillage, l'Eglise d'Antioche utilisera également ce geste pour envoyer Paul et Barnabé en mission aux peuples du monde (cf. Ac 13, 3). C'est à une imposition analogue des mains sur Timothée, pour lui transmettre une fonction officielle, que font référence les deux Epîtres de Paul qui lui sont adressées (cf. 1 Tm 4, 14; 2 Tm 1, 6). Le fait qu'il s'agisse d'une action importante, devant être accomplie avec discernement, se déduit de ce que l'on lit dans la Première Epître à Timothée: "Ne te hâte pas d'imposer les mains à qui que ce soit. Ne te fais pas complice des péchés d'autrui" (5, 22). Nous voyons donc que le geste d'imposition des mains se développe dans la lignée d'un signe sacramentel. Dans le cas d'Etienne et de ses compagnons, il s'agit certainement de la transmission officielle, de la part des Apôtres, d'une charge et, dans le même temps, d'une façon d'implorer la grâce de Dieu pour qu'ils l'exercent.
La
 chose la plus importante à souligner est que, outre les services 
caritatifs, Etienne accomplit également une tâche d'évangélisation à 
l'égard de ses compatriotes, de ceux qu'on appelle "hellénistes", Luc 
insiste en effet sur le fait que celui-ci, "plein de grâce et de 
puissance" (Ac 6, 8), présente au nom de Jésus une 
nouvelle interprétation de Moïse et de la Loi même de Dieu, il relit 
l'Ancien Testament à la lumière de l'annonce de la mort et de la 
résurrection de Jésus. Cette relecture de l'Ancien Testament, une 
relecture christologique, provoque les réactions des Juifs qui 
perçoivent ses paroles comme un blasphème (cf. Ac 6,
 11-14). C'est pour cette raison qu'il est condamné à la lapidation. Et 
saint Luc nous transmet le dernier discours du saint, une synthèse de sa
 prédication. Comme Jésus avait montré aux disciples d'Emmaüs que tout 
l'Ancien Testament parle de lui, de sa croix et de sa résurrection, de 
même saint Etienne, suivant l'enseignement de Jésus, lit tout l'Ancien 
Testament d'un point de vue christologique. Il démontre que le mystère 
de la Croix se trouve au centre de l'histoire du salut raconté dans 
l'Ancien Testament, il montre que réellement Jésus, le crucifié et le 
ressuscité, est le point d'arrivée de toute cette histoire. Et il 
démontre donc également que le culte du temple est fini et que Jésus, le
 ressuscité, est le nouveau et véritable "temple". C'est précisément ce 
"non" au temple et à son culte qui provoque la condamnation de saint 
Etienne, qui, à ce moment-là - nous dit saint Luc -, fixant les yeux 
vers le ciel vit la gloire de Dieu et Jésus  qui  se trouvait à sa 
droite. Et voyant le ciel, Dieu et Jésus, saint Etienne dit:  "Voici que
 je contemple les cieux ouverts:  le Fils de l'homme est debout à la 
droite de Dieu" (Ac 7, 56). Suit alors son martyre, 
qui, de fait, est modelé  sur  la  passion de Jésus lui-même, dans la 
mesure où il remet au "Seigneur Jésus" son esprit et qu'il prie pour que
 les péchés de ses meurtriers ne leur soient pas imputés (cf. Ac 7, 59-60).
Le
 lieu du martyre de saint Etienne à Jérusalem est traditionnellement 
situé un peu à l'extérieur de la Porte de Damas, au nord, où s'élève à 
présent précisément l'église Saint-Etienne, à côté de la célèbre Ecole 
Biblique des Dominicains. La mort d'Etienne, premier martyr du Christ, 
fut suivie par une persécution locale contre les disciples de Jésus (cf. Ac 8,
 1), la première qui ait eu lieu dans l'histoire de l'Eglise. Celle-ci 
constitua l'occasion concrète qui poussa le groupe des chrétiens juifs 
d'origine grecque à fuir de Jérusalem et à se disperser. Chassés de 
Jérusalem, ils se transformèrent en missionnaires itinérants:  "Ceux qui
 s'étaient dispersés allèrent répandre partout la Bonne Nouvelle de la 
Parole" (Ac 8, 4). La persécution et la dispersion 
qui s'ensuit deviennent mission. L'Evangile se diffusa ainsi en Samarie,
 en Phénicie et en Syrie, jusqu'à la grande ville d'Antioche, où selon 
Luc il fut annoncé pour la première fois également aux païens (cf. Ac 11, 19-20) et où retentit aussi pour la première fois le nom de "chrétiens" (Ac 11, 26).
Luc note en particulier que les lapidateurs d'Etienne "avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul" (Ac 7,
 58), le même qui, de persécuteur, deviendra un éminent apôtre de 
l'Evangile. Cela signifie que le jeune Saul devait avoir entendu la 
prédication d'Etienne, et qu'il connaissait donc ses contenus 
principaux. Et saint Paul était probablement parmi ceux qui, suivant et 
entendant ce discours, "s'exaspéraient contre lui, et grinçaient des 
dents" (Ac 7, 54). Et nous pouvons alors voir les 
merveilles de la Providence divine. Saul, adversaire acharné de la 
vision d'Etienne, après sa rencontre avec le Christ ressuscité sur le 
chemin de Damas, reprend la lecture christologique de l'Ancien Testament
 effectuée par le Protomartyre, il l'approfondit et la complète, et 
devient ainsi l'"Apôtre des  Nations".  La  Loi est accomplie, ainsi 
enseigne-t-il, dans la Croix du Christ. Et la foi en Christ, la 
communion avec l'amour du Christ est le véritable accomplissement de 
toute la Loi. Tel est le contenu de la prédication de Paul. Il démontre 
ainsi que le Dieu d'Abraham devient le Dieu de tous. Et tous les 
croyants en Jésus Christ, en tant que fils d'Abraham, participent de ses
 promesses. Dans la mission de saint Paul s'accomplit la vision 
d'Etienne.
L'histoire d'Etienne nous dit beaucoup de choses. Par exemple, elle nous enseigne qu'il ne faut jamais dissocier l'engagement social de la charité de l'annonce courageuse de la foi. Il était l'un des sept, chargé en particulier de la charité. Mais il n'était pas possible de dissocier la charité et l'annonce. Ainsi, avec la charité, il annonce le Christ crucifié, jusqu'au point d'accepter également le martyre. Telle est la première leçon que nous pouvons apprendre de la figure de saint Etienne: charité et annonce vont toujours de pair. Saint Etienne nous parle surtout du Christ, du Christ crucifié et ressuscité comme centre de l'histoire et de notre vie. Nous pouvons comprendre que la Croix reste toujours centrale dans la vie de l'Eglise et également dans notre vie personnelle. Dans l'histoire de l'Eglise ne manquera jamais la passion, la persécution. Et c'est précisément la persécution qui, selon la célèbre phrase de Tertullien, devient une source de mission pour les nouveaux chrétiens. Je cite ses paroles: "Nous nous multiplions à chaque fois que nous sommes moissonnés par vous: le sang des chrétiens est une semence" (Apologetico 50, 13: Plures efficimur quoties metimur a vobis: semen est sanguis christianorum). Mais dans notre vie aussi la croix, qui ne manquera jamais, devient bénédiction. Et en acceptant la croix, en sachant qu'elle devient et qu'elle est une bénédiction, nous apprenons la joie du chrétien également dans les moments de difficulté. La valeur du témoignage est irremplaçable, car c'est à lui que conduit l'Evangile et c'est de lui que se nourrit l'Eglise. Que saint Etienne nous enseigne à tirer profit de ces leçons, qu'il nous enseigne à aimer la Croix, car elle est le chemin sur lequel le Christ arrive toujours à nouveau parmi nous.
Source: BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE Mercredi 10 janvier 2007 - Vatican.va 
L'histoire d'Etienne nous dit beaucoup de choses. Par exemple, elle nous enseigne qu'il ne faut jamais dissocier l'engagement social de la charité de l'annonce courageuse de la foi. Il était l'un des sept, chargé en particulier de la charité. Mais il n'était pas possible de dissocier la charité et l'annonce. Ainsi, avec la charité, il annonce le Christ crucifié, jusqu'au point d'accepter également le martyre. Telle est la première leçon que nous pouvons apprendre de la figure de saint Etienne: charité et annonce vont toujours de pair. Saint Etienne nous parle surtout du Christ, du Christ crucifié et ressuscité comme centre de l'histoire et de notre vie. Nous pouvons comprendre que la Croix reste toujours centrale dans la vie de l'Eglise et également dans notre vie personnelle. Dans l'histoire de l'Eglise ne manquera jamais la passion, la persécution. Et c'est précisément la persécution qui, selon la célèbre phrase de Tertullien, devient une source de mission pour les nouveaux chrétiens. Je cite ses paroles: "Nous nous multiplions à chaque fois que nous sommes moissonnés par vous: le sang des chrétiens est une semence" (Apologetico 50, 13: Plures efficimur quoties metimur a vobis: semen est sanguis christianorum). Mais dans notre vie aussi la croix, qui ne manquera jamais, devient bénédiction. Et en acceptant la croix, en sachant qu'elle devient et qu'elle est une bénédiction, nous apprenons la joie du chrétien également dans les moments de difficulté. La valeur du témoignage est irremplaçable, car c'est à lui que conduit l'Evangile et c'est de lui que se nourrit l'Eglise. Que saint Etienne nous enseigne à tirer profit de ces leçons, qu'il nous enseigne à aimer la Croix, car elle est le chemin sur lequel le Christ arrive toujours à nouveau parmi nous.
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