Pape François dit pendant les "tempêtes intérieures" - "trouver le calme et la paix, dans la prière, en silence, en écoutant la Parole, dans l'adoration"

Aujourd'hui, à midi, le Saint-Père François est apparu à la fenêtre de l'étude au Palais apostolique du Vatican pour réciter l'Angélus avec les quelque 20 000 fidèles et les pèlerins présents sur la place Saint-Pierre.

Voici les paroles du Pape en introduisant la prière mariale :

Chers frères et sœurs, joyeux dimanche.

Aujourd'hui, l'Évangile nous présente Jésus sur le bateau avec les disciples, dans le lac de Tibériades. Soudain, une tempête arrive et le bateau risque de couler. Jésus, qui dormait, se réveille, menace le vent et tout revient au calme (cf. Mk 4:35-41).

Mais il ne se réveille pas vraiment, ils le réveillent. Avec tant de peur, ce sont les disciples qui réveillent Jésus. La veille, c'est Jésus lui-même qui a dit aux disciples de monter à bord du bateau et de traverser le lac. Ils étaient experts, ils étaient pêcheurs, et c'était leur cadre de vie; mais une tempête pouvait les mettre en difficulté. Il semble que Jésus veuille les mettre à l'épreuve. Cependant, il ne les laisse pas tranquilles, il est avec eux sur le bateau, tranquille, au contraire, même dormir. Et quand la tempête est déclenchée, avec sa présence, elle les rassure, les encourage, les incite à avoir plus de foi et les accompagne au-delà du danger. Mais nous pouvons poser cette question : pourquoi Jésus se comporte-t-il comme ça ?

Renforcer la foi des disciples et les rendre plus courageux. En fait, ils sortent de cette expérience plus conscients de la puissance de Jésus et de sa présence parmi eux, et donc plus forts et plus prêts à faire face à des obstacles , des difficultés , y compris la peur de s'aventurer pour proclamer l'Évangile. Après avoir passé ce procès avec lui, ils pourront faire face à beaucoup d'autres, à la croix et au martyre, pour apporter l'Évangile à tous les peuples.

Et Jésus fait aussi la même chose avec nous, surtout dans l'Eucharistie : il nous rassemble autour de lui, il nous donne sa Parole, nous nourrit avec son Corps et son Sang, puis nous invite à prendre au profond, à transmettre à tout ce que nous avons entendu et à partager avec tout le monde ce que nous avons reçu, dans la vie quotidienne, même quand c'est difficile. Jésus ne nous épargne pas les adversités mais, sans jamais nous abandonner, il nous aide à y faire face. Cela nous rend courageux. Ainsi, nous aussi, les surmontant avec son aide, apprenez de plus en plus à s'accrocher à lui, à faire confiance à sa puissance, qui va bien au-delà de nos capacités, à surmonter les incertitudes et les hésitations, les fermetures et les préidées, avec courage et grandeur de cœur, pour dire à tout le monde que le Royaume des Cieux est présent, est ici, et qu'avec Jésus à nos côtés, nous pouvons le faire grandir ensemble au-delà de toute barrière.

Posons-nous donc: dans les moments d'essai, je me souviens des moments où j'ai vécu, dans ma vie, la présence et l'aide du Seigneur? Pensons-nous : quand une tempête arrive, est-ce que je me laisse submerger par l'agitation ou je me rapproche de Lui, - y a-t-il tant de tempêtes intérieures - pour trouver le calme et la paix, dans la prière, en silence, en écoutant la Parole, dans l'adoration et dans le partage fraternel de la foi?

Que la Vierge Marie, qui a accueilli la volonté de Dieu avec humilité et courage, nous donne, dans les moments difficiles, la sérénité de l'abandon en lui.

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Après l'Angélus

Chers frères et sœurs,

Je vous salue tous, Romains et pèlerins venus d'Italie et de différents pays.

Je salue en particulier les fidèles de Sant Boi de Llobregat (Barcelone) et ceux de Bari. Je salue les participants à l'événement « Nous choisissons la vie », le chœur « Edelweiss » de la section alpine de Bassano del Grappa, et les cyclistes de Bollate qui sont venus à vélo.

Nous continuons de prier pour la paix, en particulier en Ukraine, en Palestine, en Israel. Je regarde le drapeau israélien. Aujourd'hui, je l'ai vu quand je suis venu de l'église des Quarante-Saints Martyrs, c'est un appel à la paix. Prions pour la paix. La Palestine, Gaza, le Nord du Congo...pris pour la paix. Et la paix en Ukraine, qui souffre tant, que c'est la paix. Puisse le Saint-Esprit éclairer l'esprit des dirigeants, infuser dans leur sagesse et leur sens des responsabilités, pour éviter toute action ou mot qui lie le conflit et viser de manière décisive une solution pacifique aux conflits. Nous avons besoin de négociations.

Avant-hier, le père Manuel Blanco, franciscain qui vivait dans l'église depuis les quarante-quatre ans, vivait à l'église Saints Quaranta Martiri et Saint Pasquale Baylon à Rome. Il était supérieur, confesseur, un homme de conseil. En me souvenant de lui, je voudrais me souvenir de nombreux frères, confesseurs, prédicateurs franciscains, qui ont honoré et honoré l'Église de Rome. Merci à tous.

Et je vous souhaite à tous un bon dimanche. S'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Passe un bon déjeuner et adieu.

Source: https://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2024/06/23/0521/01076.html