Saint 12 Mars : Bienheureuse Justine Bénédictine en Toscane (+ 1319) qui avait une Dévotion singulière à la Passion du Christ

Bienheureuse Justine Bénédictine en Toscane (+ 1319) ou Beata Giustina Bezzoli Francucci - Vergine Benedettina (12 marzo) - Arezzo, 1257 circa - Arezzo, 12 mars 1319 Institut des sœurs dominicaines Pompei (en italien)

La bienheureuse Giustina descendait d'une famille très noble, les Bezzoli Francucci et naquit à Arezzo entre 1257 et 1260. D'un caractère aimable et humble, elle acquit rapidement une certaine maturité. Dans la riche maison paternelle, entre aisance et confort, elle assimile à la prière quotidienne les sentiments religieux les plus authentiques. Elle se privait souvent de nourriture et aimait se retirer dans sa chambre pour prier, ainsi la décision de se consacrer à Dieu mûrit à un très jeune âge.

Bénédictine d'Arrezzo en Toscane, elle vécut dans une telle fidélité à la Règle de saint Benoît qu'elle fut ainsi conduite à la sainteté. (elle est souvent invoquée comme 'sainte Justine' par la vénération populaire) La Bienheureuse avait une dévotion singulière à la Passion du Christ et, bien que malade, elle pratiquait de nombreuses mortifications. Elle a passé les vingt dernières années de sa vie, complètement aveugle, tombant plusieurs fois en extase, même en présence de ses sœurs. Elle vivait dans des conditions de grande misère mais toujours confiante en la Providence et ceux qui demandaient une parole de réconfort ne manquaient pas de les aider autant qu'elle le pouvait. Elle mourut en prière, entourée de ses compagnes, le 12 mars 1319. Sur son corps étaient apparentes, les plaies causées par une chaîne de fer, qui pendant des années avait enfermé son corps fragile.

Les grâces obtenues par son intercession furent immédiatement nombreuses. Un lys blanc a poussé spontanément sur sa tombe et avec cet attribut, Giotto l'a peint pour l'église florentine de la Miséricorde. Le corps, dix ans après sa mort, était étonnamment flexible et l'évêque d'Arezzo, Buono degli Uberti, confirma le culte spontané qui était né dans le peuple. Deux siècles plus tard, son corps a été enfermé dans un coffre de fer jusqu'en 1709, date à laquelle il a de nouveau été exhumé et confirmé comme non corrompu.
À Arezzo, en Toscane, l'an 1319, la bienheureuse Justine Francucci Bezzoli, vierge, moniale bénédictine, qui termina sa vie en recluse.

Source: https://anastpaul.com/

Commentaires